Jean-Paul Delevoye
High commissioner to Pensions
In office
3 September 2019  16 December 2019
PresidentEmmanuel Macron
Prime MinisterÉdouard Philippe
Succeeded byLaurent Pietraszewski
Mediator of the French Republic
In office
2004–2011
PresidentJacques Chirac
Nicolas Sarkozy
Preceded byBernard Stasi
Succeeded byDominique Baudis
Minister of Civil Service
In office
7 May 2002  30 March 2004
PresidentJacques Chirac
Prime MinisterJean-Pierre Raffarin
Preceded byMichel Sapin
Succeeded byRenaud Dutreil
Personal details
Born (1947-01-22) 22 January 1947
Bapaume, France
Political partyUMP (before 2015)
The Republicans (2015–2017)
En Marche! (2017–present)

Jean-Paul Delevoye (born 22 January 1947) is a French politician.

Political career

After having worked in the food industry, he began his political career as a village councilman in 1974. Since 1982, he is the mayor of Bapaume, a small town in northern France (except between 2002 and 2004).

Between 1992 and 2002, he was president of the French mayors association and a Senator of the Pas-de-Calais département,[1] before being promoted to Minister of the Civil Service. After two years in the French government, he is appointed as the Mediator of the French Republic (Médiateur de la République), his term of office ending in 2010.

From 2010 to 2015, Delevoye is the head of the French Economic, Social and Environmental Council.[2]

Since 14 September 2017, he was High commissioner in charge of the French pension system reform,.[3]

On 3 September 2019, he became delegate minister in charge of the pension reform, under supervision of Agnès Buzyn, minister for Solidarity and Health in the Philippe government.

It was revealed by the Le Parisien in December 2019, then by Le Monde and Capital, that he forgot to indicate to the HATVP several functions he had in various organisms, some of them paid and illegal under the French constitution, and including some which could be in Conflict of interest with his role in the government.[4][5]

On 19 December 2019, the HATVP informed the Tribunal de grande instance de Paris which began a formal investigation.[6]

Under pressure, he resigned from his government position on 16 December 2019.[7]

References

  1. "Anciens sénateurs Vème République : DELEVOYE Jean-Paul". www.senat.fr. Retrieved 17 December 2019.
  2. "Former presidents of the CESE - J.-P. Delevoye" (in French).
  3. "Le gouvernement donne le coup d'envoi de la sensible réforme des retraites". Challenges. 14 September 2017. Retrieved 15 December 2019.
  4. "Réforme des retraites : Jean-Paul Delevoye démissionne d'une fonction d'administrateur dans le secteur des assurances qu'il n'avait pas déclarée". France Info. 9 December 2019. Retrieved 15 December 2019. C'est un "oubli" dont se serait bien passé le gouvernement, en pleine mobilisation contre la réforme des retraites. Le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, n'avait pas déclaré sa fonction d'administrateur au sein de l'Institut de formation de la profession de l'assurance (IFPASS) à la Haute autorité pour la transparence de la vie politique (HATVP), comme a pu le vérifier franceinfo sur le site de la HATVP, confirmant les informations révélées dimanche 8 décembre par Le Parisien
  5. "Jean-Paul Delevoye contraint de démissionner d'un autre poste dans le privé". Capital. 10 December 2019. Retrieved 15 December 2019. Ministre et en même temps président rémunéré d'un think tank ? Malgré sa nomination au poste de haut-commissaire aux retraites, ministre délégué auprès d'Agnès Buzyn, Jean-Paul Delevoye conservait jusqu'à ce mardi midi la présidence du think tank Parallaxe, qui lui versait une "gratification" d'un peu plus de 5.300 euros nets par mois, comme il l'a indiqué lui-même dans sa déclaration d'intérêts et d'activités à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, rendue publique le 7 décembre
  6. "Jean-Paul Delevoye : le haut-commissaire va devoir s'expliquer sur un quatorzième "oubli"". Sud Ouest. 21 December 2019. Retrieved 21 December 2019. Cette enquête, confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), porte "sur les faits de déclaration incomplète de ses intérêts à la HATVP", mais concerne aussi "les conditions de cumul de rémunération d'un emploi public" – comme membre du gouvernement – "et d'une rémunération privée", en tant que président du think tank Parallaxe, "susceptibles de recevoir la qualification de recel d'abus de biens sociaux", a indiqué le parquet.
  7. "La démission de Jean-Paul Delevoye fragilise l'exécutif". Le Monde. 17 December 2019. Retrieved 3 January 2020. La situation était devenue intenable. Mis sous pression après la révélation de nouveaux "oublis" dans sa déclaration d'intérêts transmise à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), le haut-commissaire en charge de la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a finalement présenté sa démission, lundi 16 décembre.


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